Étude de 1973

Étude 1973, Pont de Tadoussac, étude technique et économique

Annexe HA

 

Commandé par : Indépendant

h8

Les auteurs

  • T.A. Monti; Ingénieur civil, École Polytechnique de Montréal, Docteur en sciences, Université de Montréal, Diplômé en administration de l’Université Harvard                          
  • Letendre, Monti, Gagnon, Nadon ingénieurs, Montréal
  • Freeman, Fox and Partners ingénieurs, Londres : Ils ont à leur crédit le pont Firth of Forth, le pont suspendu de la rivière Severn, le pont suspendu du Bosphore en Turquie, et le pont de la rivière Humber.

 

La structure

Tracé proposé : Dans l’estuaire avec passage au cœur du village de Tadoussac (Annexes H6, H7, H8). Cette option de tracé ne sera pas retenue considérant le tracé au cœur du village.

La portée centrale du pont est de 1,158 mètres, on propose un pont autoroutier avec 4 voies. Les autres paramètres sont indiqués dans les annexes précitées.

Une route de contournement du village de Baie-Ste Catherine est proposée.

Le tracé traverse le village de Tadoussac en passant derrière l’hôtel Tadoussac.

 

Principales observations et commentaires

  • C’est la première étude faite par des experts en génie dont nous ayons pris connaissance et   qui confirme qu’un pont est faisable sur le Saguenay, brisant ainsi un vieux mythe selon lequel un pont était irréalisable pour diverses raisons (profondeur de la rivière, largeur, climat etc.)
  • Un rapport bénéfice coût est préparé démontrant que la construction d’un pont et son entretien coûteraient moins cher au gouvernement du Québec que de maintenir les traversiers. (Voir: H2, C8, C9, G37, J9)
  • Le coût du pont : $50M (1973) ou 269M$ (2015)

L’auteur donne une description réaliste du milieu d’implantation et évite de limiter la problématique aux 2 villages de l’estuaire. Il note un avenir économique florissant pour la région Côte-Nord, absence de lien ferroviaire continu, coût élevé du transport aérien d’où importance exceptionnelle d’un lien routier fluide. Il souligne la saturation, déjà en 1973 du service de traversiers, citant l’affluence touristique l’été et les glaces l’hiver. Enfin il reconnaît l’augmentation de l’activité économique additionnelles engendrée par de bons liens de communications (Annexe H5)

 

Afin de voir plus en détail: